jeudi 24 avril 2008


J’ai posé là tout contre toi
Des couteaux ouverts et mes mains sur tes flancs
J’attends que tu dises cette parole
Qui séparera en moi les eaux du trouble
J’attends et nos yeux changent dans les lames tristes

Même le métal est trempé de ce qui n’est pas venu


Etienne Cesari


J’ai traîné mes années-lumières
Accroché à une ombre
Comme un enfant
A son vrai premier rêve

Telle dévotion faisait trembler les astres

Mais comme le temps
Ne brûlait plus ses heures,
Planté dans ses dunes,
J’ai déchiré ma ligne de vie
au creux de mes mains
et celle d’horizon au fond de mon cœur
quand sa jumelle
bavant le soleil
purulait sur la mer
tout au fond du décor

Thierry Dorangeon

Brique à brique s'élèvent en des champs clos
D'éphémères hymnes à la vanité
Leurs verts volets volent au vent ses passages.
Des arbres neufs plombent les collines ;
L'antique maquis gorge cheminées jusqu'à plus cendres.

Mes regards sont veufs…

Jean François Agostini